Comité directeur: ce qu’il faut retenir !

Posté le 20.03.2017 à 18h45

Réuni ce lundi 20 mars à Paris, le Comité directeur de l’UNFP a longuement, comme il est de tradition, balayé l’information nationale et internationale avec notamment des débats, soutenus, sur les dangers de la Loi Braillard – qui a témoigné de la déliquescence du dialogue social en France, ce que Philippe Piat et Sylvain Kastendeuch, reçus demain au secrétariat d’Etat aux Sports, ne manqueront pas de rappeler une fois encore aux principaux intéressés.

Lors de cette journée, après que soit présenté un premier bilan positif des adhésions (93%) et que soit évoquée l’actuelle tournée des services de l’UNFP, qui remporte un vif succès auprès des joueurs aussi bien sur le fond que sur la forme, il fut question des élections à la LFP en novembre dernier et, plus récemment à la FFF et à la Haute Autorité du football français, où Richard Jezierski a été rejoint par Fabien Safanjon.

Le comité directeur de l’UNFP a profité de l’occasion pour adresser ses plus sincères félicitations à Noël Le Graët et à son équipe, et notre syndicat entend bien, comme ce fut le cas ces dernières années, continuer à entretenir avec la FFF des relations franches et constructives.

 

Rencontrer les arbitres…

Il fut également question de l’arbitrage, un dossier que les membres en activité de notre comité directeur ont décidé de prendre à bras le corps. C’est dans un esprit d’ouverture, de dialogue et d’échanges qu’ils souhaitent rencontrer dans les prochaines semaines une délégation du Safe, le syndicat des arbitres.

« Nous ne pouvons que saluer cette belle initiative de nos membres actifs, s’est félicité Sylvain Kastendeuch, coprésident de notre syndicat. Pour l’UNFP, il est important que le dialogue puisse ainsi s’installer entre les joueurs et les arbitres, loin de toutes polémiques, mais dans un cadre constructif. »

Concernant les informations internationales, Philippe Piat, président de la FIFPro, faut-il le rappeler, a donné sa lecture du procès de Lassana Diarra contre Lokomotiv Moscou et a précisé qu’il fallait évidemment attendre les appels pour tirer des conclusions définitives.

Celles de la FIFPro, à la suite de l’enquête mondiale sur les conditions de travail des footballeurs, réalisée par le syndicat mondial auprès de quelque 14 000 joueurs, sont, elles, sans appel quant au mépris social dans le football, et ont été largement commenté par la presse… Reste à la Fifa d’agir désormais !