De guerre Lass…

Posté le 21.02.2019 à 19h17

A quelques foulées de son trente-quatrième anniversaire, Lassana Diarra a fait d’une pierre deux coups : il a mis un terme à son engagement contractuel avec le Paris Saint-Germain et fin à sa carrière de footballeur professionnel, débutée au Havre, au coeur des années 2000…

Et c’est tout naturellement vers l’Angleterre, de l’autre côté du tunnel sous la Manche, qu’alors grand espoir du football français et vainqueur du Tournoi de Toulon, il connaîtra ses premières expériences à l’étranger, qui le mèneront de Chelsea à Arsenal, puis à Portsmouth, avant qu’il ne s’installe, et pour cinq ans, au Real Madrid et se pare, au passage, du premier de ses 34 maillots bleus, cette sélection qu’il aura tant aimé, et qu’il devra abandonner, la mort dans l’âme, à l’orée de l’Euro 2016. Blessé et triste. Triste et blessé.

L’équipe de France, qu’il dut abandonner à la veille de l’Euro 2016…

 

Après un épisode russe, qui aura tout autant marqué le joueur que l’homme, il venait alors de réussir une de ses meilleures saisons, revenu par la petite porte en France, mais artisan du renouveau marseillais pour être redevenu le Lassana Diarra, combattif et inspiré, adulé au Vélodrome, respecté partout et par tous.

 

Marseille ne l’oubliera pas…

 

Après une nouvelle parenthèse loin de la France, dans les Émirats, ce Parisien de naissance, qui fit ses premiers pas de footballeur au Paris FC (avant de passer par Nantes et Le Mans), revient chez lui, apporter son expérience et son tout son art au Paris Saint-Germain, ajoutant du même coup quelques lignes à son palmarès au terme de la saison 2017-2018…

S’il a débuté le présent exercice, remportant le Trophée des champions notamment, il n’a plus été fait appel à lui et, le temps faisant son oeuvre, Lass a préféré tourner la page, s’en allant sur la pointe des pieds, lui qui, au-delà de la carrière et du palmarès, impose le respect.

Un grand footballeur, un grand professionnel, un grand homme. Un grand vide, aujourd’hui.

 

Le maillot de Paris, son dernier, pour ce natif de Paris...
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