Mon football féminin, par Maxime Le Marchand

Posté le 26.03.2019 à 10h22

Nous avons profité du comité directeur de l’UNFP, qui s’est tenu ce lundi dernier dans nos locaux, pour interroger Maxime Le Marchand, ancien défenseur de l’OGC Nice , qui évolue désormais outre-Manche à Fulham, sur sa vision du football joué par les femmes, à l’occasion de la prochaine Coupe du Monde qui déroulera en France dès le 7 juin prochain…

LA COUPE DU MONDE EN FRANCE

La Coupe du Monde va être très suivie cet été, le public va se déplacer en masse dans les stades, certaines affiches se joueront à guichets fermés. On va vivre une belle fête ! Et puis, notre équipe de France est très performante sur le plan international, elle a de bonnes chances d’aller loin dans cette compétition. Cela sera un énorme coup de projecteur pour le football joué par les femmes, c’est certain.

LE FOOTBALL FEMININ EN ANGLETERRE

En Angleterre, la plupart des joueuses sont professionnelles. Le championnat est assez structuré. Les spectateurs sont très présents, avec de belles affluences à la clé. Le développement est un peu plus important outre-Manche que chez nous. Pour passer le cap, il est nécessaire que les joueuses en France disposent d’un vrai statut professionnel, avec une convention collective, style Charte du football, des minimums de salaires, etc.

LA DÉMOCRATISATION DE LA PRATIQUE

Aujourd’hui, l’accès à la pratique du foot pour les petites filles est beaucoup plus facile qu’il y a encore quelques années. Elles sont de plus en plus nombreuses à jouer. Je le vois dans les cours de récré ou dans les clubs. Elles aiment ce sport et y jouent sans complexe. C’est une très bonne chose. Ma fille, par exemple, adore me voir jouer et je joue beaucoup avec elle. C’est un grand plaisir. Et si elle veut faire du foot plus tard, je la pousserai et je serai très content pour elle.

Maxime Le Marchand.

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