À cette occasion, un dispositif exceptionnel sera déployé dans tous les stades. Sur le terrain, tous les joueurs se mobiliseront avec le port d’un maillot spécial sur lequel figurera un logo spécifique et symbole de leur engagement contre le racisme. Par ailleurs, pour marquer l’implication totale des compétitions organisées par la LFP, les badges compétitions Ligue 1 Uber Eats et Ligue 2 BKT changeront eux aussi et passeront en noir et blanc.
Tous les autres acteurs des matchs se mobiliseront également à l’occasion de ce week-end particulier. Les arbitres, les entraîneurs ainsi que les délégués porteront un brassard spécial, alors que l’ensemble des officiels et des journalistes seront invités à porter un pin’s.
Ce dispositif sera complété par une visibilité exceptionnelle. Tous les éléments protocolaires (drapeaux compétitions, poteaux de corners et toblerones) passeront en noir et blanc, et un panneau protocolaire « Dégageons le racisme » sera également mis en avant. Avant le coup d’envoi des rencontres de Ligue 1 Uber Eats, une bâche géante sera déployée sur le rond central.
Sur leurs écrans et dans les dispositifs antenne, les diffuseurs officiels de la Ligue 1 Uber Eats et de la Ligue 2 BKT relaieront également ce message de lutte contre le racisme, avec notamment, pour la première fois, l’incrustation d’un logo lors de la retransmission des rencontres.
Dans la continuité de ce week-end de Ligue 1 Uber Eats et de Ligue 2 BKT dédié à la lutte contre le racisme, une vente aux enchères des maillots portés par les joueurs sera lancée dès le mercredi 3 avril sur la plateforme MatchWornShirt. L’intégralité des bénéfices de cette vente sera ensuite reversée auprès de quatre associations de lutte contre les discriminations avec lesquelles la LFP collabore tout au long de l’année : la Licra, la Fondation pour le sport inclusif, Foot Ensemble et Her Game Too.
Un important dispositif en digital sera également activé tout au long du week-end et relayé par tout l’écosystème du football professionnel français (compétitions, clubs, diffuseurs, partenaires, médias) afin d’offrir une visibilité maximale à ce logo de lutte contre le racisme.
Un grand nombre de partenaires de la Ligue 1 Uber Eats et de la Ligue 2 BKT s’engagent aux côtés de la LFP pour adresser ce message de mobilisation au plus grand nombre. Parmi eux, pour la troisième année consécutive, grâce à l’implication d’EA SPORTS, la campagne sera également déployée sur les terrains virtuels, via le jeu vidéo EA SPORTS FC 24. Un maillot inédit aux couleurs de la Licra, reprenant le logo de l’opération, sera disponible dans le mode de jeu Ultimate Team, avec d’autres éléments de customisation de stade. De son côté, Uber Eats, partenaire titre de la Ligue 1, diffusera ses messages LEDs aux couleurs de l’opération.
MPG lancera un maillot « Dégageons le racisme » que les joueurs auront l’occasion de débloquer et de porter tout au long de la 27e journée de Ligue 1 Uber Eats, avant qu’un de ceux l’ayant porté ne soit tiré au sort pour remporter le maillot de son club de coeur.
]]>Après cinq « rencontres UNFP » à Saint-Étienne, à Bordeaux, à Guingamp, Dijon et FLeury, c’est devant un effectif au complet que Laurent Pionnier, en charge des clubs de D1 Arkema et de seconde division, a animé cette sixième réunion de la saison avec les joueuses du Stade de Reims.
Car si l’objectif est présenter les services personnalisés proposés par l’UNFP, qu’ils soient d’ordre juridique, social, sociétal, de prévention et de protection, de rappeler le travail effectué ces dernières années avec et pour les joueuses, il n’est pas question de « cours magistral » car c’est avant tout le dialogue qui est ici recherché et encouragé sur les différentes thématiques abordées.
Il a été aussi question de formation et de reconversion avec l’intervention de nos conseillers en formation, Sophie Istillart et Didier Neumann, venus sensibiliser les joueuses sur l’importance de la formation/reconversion, qui peut être abordée tout en poursuivant sa carrière. La multitude de secteurs d’activité proposée par ESR et sa maîtrise des enseignements à distance via Internet offrent aux joueuses de nombreux choix et de la variété….
Enfin, Franck Signorino, délégué régional et éducateur agréé AFLD, était présent afin d’expliquer aux joueuses les principales règles anti-dopage à retenir.
]]>Organisée conjointement par la LFP, l’UNFP et l’UNECATEF, cette journée de sensibilisation appelle à une vigilance extrême de tous les acteurs du jeu, y compris le personnel des clubs, soumis à une stricte réglementation, face à ce fléau qui touche tous les sports.
Les représentants des trois institutions (LFP, UNFP et UNECATEF) se sont exprimés devant les jeunes joueurs rennais, puis auprès des salariés du club, rappelant les règles à suivre, les dangers encourus, en insistant sur les dernières sanctions prononcées cette semaine par la Commission de Discipline, malgré les mises en garde répétées.
Lancé lors de la saison 2013/2014, le programme vise à rappeler la stricte réglementation qui s’impose à tout le personnel des clubs en matière de paris sportifs.
A l’issue de cette formation, Denis Arnaud, directeur du centre et deux jeunes joueurs ont signé la Charte des Paris Sportifs, qui récapitule cinq points essentiels suivants…
La charte des paris sportifs
Règle n°1 : ne pas parier sur le football, ni directement, ni par l’intermédiaire de ses proches ;
Règle n°2 : ne jamais participer au trucage d’un match, même en influençant une phase de jeu secondaire ;
Règle n°3 : ne pas accepter de cadeau, d’argent, de promesses ou même d’invitation de personnes suspectes ;
Règle n°4 : ne donner aucune information inconnue au public sur soi-même, un autre joueur ou le club ;
Règle n°5 : en cas d’approche pour truquer un match, ou en cas de question sur des informations sensibles, toujours en parler à quelqu’un de confiance.
Afin de combattre la manipulation des compétitions sportives, la France s’est dotée d’une loi adoptée le 12 mai 2010. Cette loi a interdit notamment aux acteurs de parier sur les compétitions auxquelles ils participaient. Par le décret du 28 décembre 2017, cette loi a été renforcée afin d’interdire aux acteurs des compétitions sportives de parier sur leur sport. Cette interdiction prévue dans l’article 124 des Règlements de la Fédération Française de Football confère à la Commission de Discipline de la LFP la faculté de sanctionner les acteurs qui ne la respecteraient pas.
]]>C’est tout d’abord auprès des jeunes du centre de formation des Girondins que Pascal Bollini a animé une nouvelle réunion, après Nantes, Lille et Angers, pour présenter aux futurs bacheliers du club mais aussi aux jeunes qui ont déjà obtenu leur bac, de nombreuses possibilités de formations, courtes ou longues, réalisées en distanciel, dans une multitude de secteurs d’activité, parfaitement compatibles avec leur parcours sportif.
Jimmy Briand, ancien joueur du club entre 2018 et 2022, est venu raconter à ces apprentis footballeurs son parcours de formation mené tout au long de sa carrière, avec notamment le DUGOS (Diplôme de Gestion Universitaire des Organisations Sportives), dont il est diplômé, comment il a effectué ses choix, quels ont été ses doutes. Un grand merci à Jimmy pour sa présence et la transmission de son expérience, avec des échanges très enrichissants pour ces jeunes du centre de formation.
Le lendemain, Sophie Istillart, qui connaît bien la maison pour avoir porté le maillot au scapulaire entre 2015 et 2020, a détaillé les différentes possibilités pour les joueuses de se former tout en étant encore en activité, grâce à un ensemble de formations accessibles en ligne, parfaitement adaptées à leur emploi du temps de joueuse, et dans une multitude de secteurs d’activité, comme la banque ou l’assurance, les métiers de l’immobilier, dans le secteur sportif, comme préparateur physique avec le BPJEPS, recruteur ou agent sportif, ou encore dans l’apprentissage des langues étrangères, mais aussi à travers les partenariats signés avec des universités et des écoles de commerce.
Elle est aussi revenue sur l’accompagnement dont les joueuses pouvaient bénéficier au sein d’ESR, notamment grâce aux bilans réalisés par nos conseillers en formation et puis ensuite avec l’élaboration d’un projet professionnel bâtit sur du court, du moyen ou du long terme.
Il est donc essentiel de ne pas subir son après-carrière, mais de la préparer au mieux.
]]>« Si nous continuons, note Philippe Flucklinger, le responsable des délégués régionaux du syndicat, à courir après notre record de 2011 et ses 93,25 pour cent d’adhérents, nous ne pouvons que nous satisfaire du bilan de la saison en cours puisque 9 footballeurs professionnels sur 10 ont adhéré. »
Face à un tel pourcentage, à faire pâlir d’envie l’ensemble des autres syndicats français, à commencer par les grandes centrales, il y a plusieurs lectures possibles, la première – parfois portée certains soirs à nos oreilles – voudrait que les joueurs adhérent par habitude et, bien évidemment, sans réfléchir. Heureusement, plus personne ne prête aujourd’hui attention à ces clichés qui suffisent à qualifier ceux qui les colportent.
« Si, après tant d’années, ce taux d’adhésion est devenu commun, il n’est pourtant pas le moins du monde banal, spécialement cette saison puisque nous avons renouvelé notre équipe de délégués régionaux, formée pour une moitié par des garçons qui ont tout récemment mis fin à leur carrière (Cédric Cambon, Vincent Muratori et Steven Pinto-Borges) et pour l’autre par d’anciens joueurs aussi, évidemment, salariés de l’UNFP depuis quelques années déjà (Malik Couturier, Laurent Pionnier et Frank Signorino), mais qui ont découvert, l’été dernier, la fonction de délégué régional, primordiale dans notre organisation.
« Pour leur baptême du feu, ils ont permis à l’UNFP de maintenir son rang, tout en renforçant les liens privilégiés que nous nous devons d’entretenir avec les joueurs… et les joueuses puisque Laurent Pionnier a, lui aussi, multiplié les réunions dans les clubs féminins lors d’une saison, que l’on savait charnière, avant l’entrée du football au féminin français dans le monde professionnel en juillet prochain. Là encore, les effets ont vite été ressentis puisque 60 pour cent des joueuses disposant d’un contrat dit fédéral ont adhéré. Et que d’autres, avant la fin de l’exercice présent, devraient nous rejoindre.
« En grande partie cassé lors de la crise sanitaire – ce qui explique le bilan mitigé des années Covid –, c’est ce lien qui fait notre force et qui explique que notre représentativité – au-delà même du nombre de nos adhérents – ne puisse pas être remise en cause. Comment pourrait-elle l’être et par qui ? Cette confiance renouvelée à leur syndicat d’une saison à l’autre conforte, s’il en était besoin, le choix de nos engagements politiques dans le cadre de la mission qui est la nôtre. Et c’est aussi un message fort que, chaque saison, nos adhérents envoient aux dirigeants. »
Cette proximité est aussi source d’informations montantes et descendantes dont l’UNFP se nourrit plus fréquemment désormais grâce au doublement des hommes de terrain. Plus nombreux aujourd’hui, ces temps d’échange sont autant appréciés par nos adhérents que par les salariés de notre syndicat.
Et Vincent Muratori de rapporter : « Régulièrement, les joueurs nous disent qu’ils sont parfaitement satisfaits des actions menées par l’UNFP. Et c’est parce qu’ils se sentent soutenus, protégés, défendus si nécessaire qu’ils adhérent. »
Comprenez que rien n’est jamais acquis au sein de cette population professionnelle, régulièrement renouvelée de surcroît. L’engagement syndical des joueurs ne s’obtient pas avec de belles promesses, mais à la suite d’actions, parfois initiées par les joueurs eux-mêmes, suffisamment efficaces pour qu’elles aboutissent à faire respecter leurs droits, à maintenir et protéger leurs condition de travail quand il ne s’agit pas de les améliorer, à défendre leurs intérêts, à leur ouvrir les portes d’une après-carrière réussie et sereine en leur donnant la possibilité d’accéder aux formations, qu’ils auront choisies, qu’elles soient diplômantes ou pas…
« Chaque adhésion se mérite, chacune est différente, assure Philippe Flucklinger.
Mais il ne faudrait pas oublier le délitement, en France, du dialogue social, qui fut presque élevé au rang de cause nationale lors du premier mandat d’Emmanuel Macron…
« Il faudrait peut-être le rappeler à nos dirigeants, glisse sournoisement Philippe Piat, le président de l’UNFP. Les joueurs, nous rapportent nos hommes de terrain, sont logiquement inquiets de l’absence d’un vrai dialogue social, caractérisé par l’arrêt des réunions paritaires depuis dix-huit mois désormais. Nos adhérents sont conscient que le refus des dirigeants de s’asseoir à la même table que leurs représentants syndicaux est un très mauvais signe à l’heure où notre football professionnel aurait pourtant besoin que ses différents acteurs se présentent unis pour faire face aux retombées néfastes actuelles ou à venir des politiques menées au niveau international et national.
« Les joueurs ressentent que leur profession est en danger et c’est aussi pourquoi, via leur adhésion, ils nous demandent de continuer à mener le combat. Les combats plutôt : respect de la Charte ; harcèlement moral ; surcharge de travail du fait d’un calendrier international établi en dépit du bon sens, qui met en péril le football au niveau local et s’attaque même aux sélections nationales en poussant de plus en plus de joueurs, vidés tant physiquement que mentalement, à sacrifier leur carrière internationale au profit de leur club-employeur.
« Face à ce qui gangrène notre sport en France (les discriminations, la violence…), nos adhérents savent que seul un front uni, volontaire, serait en capacité d’apporter les meilleures des réponses et de trouver les moyens le plus efficaces d’éradiquer ces fléaux.
« Enfin, les menaces réelles que fait porter sur l’emploi en France la possible création d’une Super League européenne assombrit plus encore le paysage et fragilise la profession de footballeur professionnel déjà mise à mal par le désintérêt pour la chose sociale des dirigeants, dont beaucoup viennent désormais de l’étranger quand ils ne sont pas l’émanation de fonds de pension.
« Vous avez déjà essayé, vous, de parler en tête à tête avec un fonds de pension, d’essayer de le convaincre, de lui parler des droits des joueurs, des conditions sociales pour les salariés en France, de mettre l’accent sur les relations humaines ?
« Ce climat pesant sur fond de trading incontrôlé, dont la principale caractéristique est la mise en place des lofts, n’est pas de nature à rassurer les joueurs et à les placer dans les meilleures conditions pour exercer leur métier. Dans le même temps, les joueuses, promises en France au professionnalisme ont compris qu’il ne suffisait pas de poser une question pour obtenir une réponse dans l’exercice de leur (futur) métier et pour l’amélioration de leur condition.
« Tous ces dysfonctionnements, ce manque de respect, toutes ces compétitions où le sport n’est plus qu’un prétexte à faire entrer toujours plus d’argent dans les caisses participent à faire de l’UNFP le meilleur rempart possible et nous assurent, si nous en avions besoin, une promotion dont nous savons nous montrer dignes au quotidien, travaillant sans relâche au bénéfice de nos adhérents. Ce que les joueurs – que je profite de remercier pour leur confiance en notre organisation, en nos salariés – ne peuvent ignorer… Forcément. »
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On en connait un qui va être content quand il va voir qu’Irvin Cardona est le lauréat du Trophée UNFP du Joueur du Mois de février
Félicitations Irvin #tropheesunfp https://t.co/nwvCJBUrNn pic.twitter.com/C0wIcuWqcA
— UNFP (@UNFP) March 19, 2024
Connaissant la passion des gens du Nord pour le football et la fierté légitime que les supporters dunkerquois nourrissent pour leurs joueurs, il nous semblait que Gaëtan Courtet et Julien Anziani avaient une belle carte à jouer, même à les savoir opposés à l’un des représentants de la maison verte et à ses supporters jamais rassasiés.
La crainte était que les votes en faveur des deux « frères ennemis », le temps d’un trophée évidemment, soient à ce point partagés qu’ils diluent leurs chances d’inscrire leur nom au palmarès du Trophée UNFP du mois de février pour la Ligue 2.
Et malheureusement pour Gaëtan et Julien, c’est exactement ce qui s’est passé. Ce qui ne diminue en rien le mérite d’Irvin Cardona, le Stéphanois, d’autant qu’il comptait à la clôture des votes deux fois plus de voix que ses deux adversaires réunis.
Ce qui lui permet de donner à Saint-Étienne, un second trophée, après celui d’Ibrahim Sissoko en octobre dernier…
Deux fois plus de Dunkerquois, deux fois de voix… Deux fois moins de Stéphanois, deux fois plus de voix.
Félicitations Irvin !
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Avec ses de génie durant tout le mois de février, Pierre Lees-Melou a fait gronder le tonnerre de Brest sur les pelouses de la @Ligue1UberEats
Il est le lauréat du Trophée UNFP du Joueur du Mois de février
Félicitations Pierre #tropheesunfp pic.twitter.com/igJW0Pv0cM
— UNFP (@UNFP) March 19, 2024
L’expression a certes été usitée de nombreuses fois, mais elle prend ici toute sa signification.
Car en plus de prendre le meilleur sur le Marseillais Pierre-Emerick Aubameyang et le Lillois Jonathan David – excusez du peu, lorsqu’on connaît la capacité de mobilisation des fans de ces deux clubs, Lees-Milou a fait d’une pierre deux coups au moins.
Il remporte, à 30 ans, son premier Trophée UNFP de meilleur joueur du mois de Ligue 1 Uber Eats, mais ses performances en février lui permettent également d’offrir au Stade Brestois sa première victoire au sein de l’élite dans notre compétition mensuelle, créée lors de la saison 2003-2004 et dont le premier lauréat fut un certain Shabani Nonda, alors avant-centre de l’AS Monaco…
Pour un coup de tonnerre, Pierre, c’en est même un sacré, non, ?
Félicitations Pierre !
]]>Avec un mois de février de très haut niveau, voici votre lauréat trophée @UNFP du joueur du mois !
Félicitations Pierre Lees-Melou @easportsfcfr @SB29 #TrophéesUNFP #FC24 #POTM pic.twitter.com/0cdKYomWih
— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) March 20, 2024
Mais là où le Français champion du monde aurait voulu déclencher un mouvement de fond, une prise de conscience qui aurait poussé – on peut rêver – la FIFA à revoir sa copie, son appel à une refonte des calendriers n’a finalement résonné qu’au sein de la FIFPRO et de ses membres qui, depuis plusieurs années, militent, à grands coups de rapports, de communiqués et de débats pour une réduction drastique des charges de travail.
En annonçant mercredi dernier qu’il mettait un terme à son parcours avec la sélection norvégienne, dont il a porté le maillot à vingt reprises, Frederik Aursnes, le milieu de Benfica que croiseront bientôt les joueurs de l’OM, a déclaré : « Je ressens le besoin d’avoir plus de temps et de liberté pour donner la priorité dans ma vie à d’autres choses que le football… »
Frederik à 28 ans. Il a déjà joué 43 matches, cette saison. Il sait qu’au-delà d’une certaine limite, son ticket ne sera plus valable…
« Il n’a pas fait un choix, cette décision s’est imposée à lui… »
Vice-président de l’UNFP et président de la FIFPRO Europe, David Terrier s’est déjà maintes fois exprimé sur le calendrier, ses dérives et les retombées néfastes pour les footballeurs professionnels (lire ici sa dernière interview sur le sujet) et il n’entend pas, même si la FIFA fait aujourd’hui la sourde oreille, s’arrêter avant de voir la raison l’emporter…
« La FIFPRO et un grand nombre de ses membres dénoncent sans cesse l’augmentation des charges de travail, comme beaucoup de joueurs, comme de nombreux entraîneurs, comme certains dirigeants qui, dans leur club au quotidien, sont affectés par cette course effrénée, dictée par l’appât du gain.
« La FIFA peut bien se féliciter de doter son programme de développent – « Foward 3.0 » – de deux milliards d’euros en se vantant d’une situation financière saine et durable, elle ne pourra pas longtemps continuer à mener la même politique et fuir ses responsabilités dans le dérèglement de l’organisation de l’industrie du football.
« Que nous dit vraiment la décision de Frederik Aursnes, qui n’est pas membre du Gotha mondial ou européen puisqu’il nous est souvent reproché de mener pour une minorité de stars notre combat pour une refonte du calendrier ? Le Norvégien a été placé devant un choix, que d’aucuns pourraient qualifier de cornélien, entre son employeur – celui qui paye son salaire – et sa sélection. Comme tous les joueurs, il aime son pays, il aime jouer pour son pays, mais on l’oblige, le calendrier l’oblige, la FIFA l’oblige à choisir entre son club et son équipe nationale s’il entend préserver son équilibre personnel et sa santé, tant physique que mentale.
« Sans jamais pouvoir souffler ! »
« Et c’est bien là un grand danger. Car ce choix – qui s’est déjà posé à d’autres joueurs, je pense particulièrement aux Africains et j’y reviendrai plus tard – , ils sont de plus en plus nombreux à y être confrontés. En augmentant le nombre de ses compétitions et ses propres revenus, la FIFA – et, à un niveau moindre, l’UEFA – créé les conditions d’un dérèglement sans précédent qui affecte, on le savait déjà, les compétitions locales, introduit un football professionnel à deux vitesses avec d’un côté des joueurs qui disputent 80 matches par saison et ceux, qui pratiquent pourtant le même métier, qui n’en joueront à peine que la moitié, y compris dans la même division. Mais voilà, comme nous l’avions annoncé, que les effets pervers d’un calendrier surchargé s’attaquent désormais aux sélections nationales, fers de lance et vitrines des fédérations, membres de la… FIFA.
« Or, c’est justement la valorisation de leur équipe nationale qui permet aux fédérations de mener une politique de développement et de soutien au football amateur, là où tout commence. Malgré l’obligation de répondre à l’appel de la sélection et des sanctions qui en découlent (les clubs trouveront une parade, on peut compter sur eux…), les équipes nationales pourraient, dans un avenir prochain, être privée de certains joueurs. Il leur deviendra alors très difficile de continuer à tenir leur rôle de locomotive et d’aider à remplir les caisses. C’est donc toute l’organisation du football dans chaque pays qui en pâtira et, ce qui serait un comble, on peut se demander alors quel sera l’impact sur les compétitions de la … FIFA car le public n’est pas dupe.
« La FIFA a-t-elle conscience de ce qu’elle pourrait détruire ?
« En exigeant une profonde refonte du calendrier – à laquelle, avec les autres acteurs, nous devons participer activement -, nous ne cherchons pas seulement à protéger les joueurs, mais nous agissons dans l’intérêt supérieur du football.
« J’entends ici ou là que la surcharge de travail est un faux problème, que les effectifs actuels permettent de faire face à la multiplication des rencontres, tout comme les cinq changements désormais autorisés… Mais les études montrent que ce sont, à plus de 90 pour cent, les mêmes 16 joueurs qui sont utilisés, alors que la concurrence créée au sein d’un même effectif a fait grimper l’intensité des séances d’entraînement pour des joueurs qui doivent sans cesse donner le maximum, sans jamais pouvoir souffler…
« Quand se jouera la prochaine CAN ? »
« Enfin, comment pourrai-je conclure sans prendre fait et cause pour les footballeurs africains, si nombreux en France, qui s’inquiètent en pensant à la prochaine CAN ? En 2025, elle se déroulera au Maroc et les organisateurs locaux souhaitent qu’elle soit disputée en été. Mais… Du 15 juin au 15 juillet, il y aura la Coupe du monde des clubs, qui concernera un grand nombre d’Africains. Si le choix se porte finalement sur une CAN estivale, elle ne pourra donc débuter qu’une ou deux semaines après la fin de la nouvelle folie de la FIFA… Qui a placé deux journées de qualification à sa Coupe du monde 2026, le 1er et le 9 septembre. Sachant que la CAN s’étire sur un mois, les Africains qui seront présents à ces trois rendez-vous auront un impérieux besoin de souffler, de revoir leur famille, après le 9 septembre, alors que les championnats européens auront déjà tous repris.
« Qui se soucie de cela ? Qui comprend dans quelle situation on va placer les joueurs africains, attachés à leur équipe nationale, et dont les carrières seront mises en danger, de nombreux dirigeants, qui hésitent déjà ici ou là à les engager, vont être de plus en plus rétifs à les engager, surtout si l’actuelle périodicité de cette compétition continentale – tous les deux ans – est maintenue, ici aussi pour des raisons uniquement financières. Du coup, pour éviter une fronde des employeurs et l’éventualité de forfaits en cascade, certains évoquent une compétition disputée en janvier et février 2025. Ce qui n’est évidemment pas la panacée. Plutôt que de reconsidérer le calendrier à la lumière de cet imbroglio, le plus important, pour les instances, est que les compétitions se jouent et qu’importent les joueurs, leur santé physique et mentale… Mais la question reste posée : quand se jouera la prochaine CAN ?
« Doit-on ici parler de mépris envers les premiers acteurs du jeu, puisqu’il ne peut s’agir d’incurie ou d’un manque d’information ? Comment assister sans réagir à la mise en danger de la santé des joueurs ? Surtout, comment faire comprendre à la FIFA que son hégémonie sur le calendrier au service de son appétit, jamais rassasié, d’argent est néfaste pour le football, les footballeurs, les supporters, comme la FIFPRO et l’UNFP, comme Raphaël Varane, Frederik Aursnes et d’autres joueurs encore, comme de plus en plus d’entraîneurs et de dirigeants, comme tous ceux qui veulent croire en l’avenir de notre sport en témoignent chaque jour ou presque. Ils continuent néanmoins d’espérer être entendus avant de participer, demain, à la refonte en profondeur d’un calendrier aujourd’hui bâti en dépit du bon sens…
« Notre appel finira bien par être entendu. Pour les joueurs – et les joueuses aussi -, pour le football, nous n’avons pas le droit d’abandonner et, au contraire, il est de notre devoir d’envisager dès aujourd’hui toutes les actions possibles, y compris devant la justice comme nous l’envisageons à l’UNFP, pour en finir avec ce jeu de massacre.
« Il est impossible que la fédération internationale ne prenne pas la mesure des effets néfastes qu’engendre le calendrier qu’elle impose. Pourquoi n’utiliserait-elle pas plutôt son pouvoir pour décréter qu’un footballeur professionnel, qui est un salarié comme un autre, doit disposer au minimum de quatre semaines de congés par an. Et c’est en prenant compte de cette obligation qu’elle commencerait à bâtir son calendrier…
« Aujourd’hui, dans un grand nombre de pays, les périodes de repos, pourtant déterminées par les conventions collectives nationales, ne sont plus respectées. Dans quel autre métier que le nôtre accepterait-on de sacrifier ainsi ses vacances ? »
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Votre joueuse du mois de février
Tabitha Chawinga #D1Arkema pic.twitter.com/KD6KeNR5x3— D1 Arkema (@D1Arkema) March 15, 2024
Le cercle des meilleures joueuses du mois de D1 Arkema s’élargit pour faire une place à Tabitha Chawinga. L’attaquante internationale malawite du Paris Saint-Germain rejoint le palmarès de cette récompense à la ligne de février 2024, après avoir remporté le suffrage à trois qui l’opposait à ses deux coéquipières, Sakina Karchaoui et Katarzyna Kiedrzynek.
La buteuse parisienne a recueilli 42,30 % des voix aux votes cumulés des coaches, des joueuses et du public sur les réseaux sociaux officiels du championnat de France féminin, contre 34,57 % à la défenseure tricolore et 23,13 % à la gardienne internationale polonaise.
Tabitha Chawinga a reçu son trophée jeudi matin au Campus PSG, le centre d’entraînement du Paris SG, à Poissy (Yvelines), des mains de Sabrina Delannoy, directrice sportive adjointe du PSG féminin.
Saison 2023-2024
Saison 2022-2023
Saison 2021-2022
Saison 2020-2021
Délégué club depuis de nombreuses années et très impliqué par l’évolution des conditions du métier de footballeur, Joffrey Cuffaut avait logiquement intégré le comité directeur de l’UNFP lors de notre dernière Assemblée Générale en décembre 2022.
Nous lui souhaitons un très joyeux anniversaire.
]]>Un jour spécial pour 𝗝𝗼𝗳𝗳𝗿𝗲𝘆 𝗖𝘂𝗳𝗳𝗮𝘂𝘁 qui fête aujourd’hui ses 3⃣6⃣ ans !
Un mot pour notre capitaine ? pic.twitter.com/lx0bOpZOjM
— Valenciennes FC (@VAFC) March 15, 2024