Les Anglais tirent encore les premiers!

Posté le 13.09.2018 à 15h14

S’il n’est pas toujours exemplaire, le football anglais tire souvent le premier. Ainsi, après avoir décidé de modifier sa période de transfert d’été afin qu’elle se termine avant l’ouverture de la Premier League, imité en cela par l’Italie, voilà les Anglais décidés à révolutionner les us et coutumes sur le marché des transferts, reprenant, cette fois encore, les thèses portées par l’UNFP depuis de longues années comme le rappelle Philippe Piat, coprésident du syndicat français.

« D’aussi loin qu’il m’en souvienne, nous avons toujours milité à l’UNFP pour que le paiement de la commission des agents soit à la charge des joueurs et non des clubs. C’est une question de pure logique, puisque l’intermédiaire est là pour porter les intérêts du joueur avec lequel il est lié par un contrat. C’est donc à lui de rémunérer son agent. Même si le changement voulu par les Anglais n’est pas dicté par ce genre de préoccupation, il va néanmoins dans le bon sens, celui d’une plus grande transparence dans les relations entre les footballeurs salariés et les clubs employeurs. Mais il restera, néanmoins, beaucoup de chemin à parcourir avant de toucher au but, et c’est là tout ou partie de l’enjeu des négociations que la FIFPro a ouvertes, au niveau international, avec la FIFA, dans le cadre plus général de l’accord que nous avons signé en novembre 2017. »

On peut citer, notamment, la volonté de garantir la liberté de mouvement des footballeurs en limitant les indemnités de transfert et les prêts, la mise en place d’une chambre de compensation centralisant les flux financiers ou encore la dépersonnalisation de l’indemnité de formation.

Step by step, comme diraient les Anglais…

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