Guillaume Stephan avec les jeunes Rennais...

Notre mission

Bien sûr, nous ne sommes plus en 1961, lorsque l’UNFP s’est créée, lorsqu’il fallait combattre le contrat léonin, qui liait le footballeur à son club jusqu’à l’âge de 35 ans. Sans la moindre possibilité d’en négocier le contenu, sans la moindre possibilité de s’opposer à un transfert, à une baisse de salaire…

Bien sûr, la France, grâce au combat mené et gagné par nos glorieux aînés, a été la première – et pendant longtemps la seule ! – à mettre en place la liberté contractuelle de ses footballeurs professionnels, ce droit de choisir son avenir. Le droit de dire « oui », surtout celui de dire « non ».

Bien sûr, il a fallu se battre (en 1972, notamment, et d’autres fois encore) pour maintenir ce statut, que les footballeurs du monde entier enviaient aux Français… Bien sûr, il y a eu, dans la foulée des Verts de 1976, dans celle de Platini et de quelques autres, l’arrivée de l’argent, l’explosion des salaires, la médiatisation et les retombées offertes par le petit écran, devenu vecteur de rêves…

Bien sûr… Et alors? Cela fait-il des footballeurs professionnels des salariés à part? Cela les empêcherait-il de s’unir pour mieux défendre leurs droits et leurs intérêts au sein d’un syndicat, d’autant plus fort, qu’il est réellement représentatif avec un taux d’adhésion à faire pleurer les grandes centrales… 95 pour cent d’adhérents parmi les pros, alors que le taux de syndicalisation en France n’excède pas les 7 pour cent.

On est loin de l’image négative, couchée sur le papier glacé des magazines. Les footballeurs  sont solidaires et s’intéressent à leur métier. Ils veulent défendre leurs droits, préserver leurs avantages acquis, améliorer leurs conditions de travail comme les autres salariés… Parce qu’ils sont des salariés comme les autres! Et si, parmi eux, certains sont des stars, connues et reconnues, rémunérées à la hauteur de leur talent et de l’argent qu’ils génèrent par leurs exploits sur le terrain, d’autres vivent leur passion différemment, mais le football est aussi leur métier.

L’UNFP est leur syndicat et travaille, au quotidien, pour que tous ses adhérents – du plus connu au plus anonyme d’entre eux – puissent exercer leur profession dans les meilleures conditions possibles.

Si, grâce à l’action des pionniers de notre syndicat, les footballeurs français sont aujourd’hui les mieux lotis en Europe et dans le monde, si nous sommes les premiers à nous battre pour préserver le système en place tout en cherchant, sans cesse, à l’améliorer au bénéfice de nos adhérents, il ne faut pas croire qu’il n’y a plus de vrais combats à mener, de belles victoires à remporter…

A l’heure où s’évanouissent les frontières, la vigilance reste notre plus sûre alliée pour préserver le rêve et les idéaux de nos anciens, quitte à reprendre, si nécessaire, le flambeau de la révolte. Nous saurons, il ne faut pas en douter – et personne n’en doute d’ailleurs ! -, en ranimer la flamme chaque fois que le métier de footballeur sera en danger.Si, grâce à l’action des pionniers de notre syndicat, les footballeurs français sont aujourd’hui les mieux lotis en Europe et dans le monde, si nous sommes les premiers à nous battre pour préserver le système en place tout en cherchant, sans cesse, à l’améliorer au bénéfice de nos adhérents, il ne faut pas croire qu’il n’y a plus de vrais combats à mener, de belles victoires à remporter…

FOOT - COUPE DU MONDE 1958 - FRANCE-YOUGOSLAVIE - fontaine (just)

Just Fontaine, cofondateur et premier président de l’UNFP

« JE SUIS PLUS FIER DE L’UNFP QUE DE MES 13 BUTS À LA COUPE DU MONDE »

Mais, à l’instar de la société, le football a changé. Il y a longtemps déjà qu’à l’UNFP, nous avions compris l’impétueuse nécessité d’internationaliser notre démarche, de rassembler autour d’idées fortes et directrices, de défendre, à Paris comme à Santiago ou à Yaoundé, les valeurs universelles de notre sport et les intérêts légitimes de tous les footballeurs professionnels de la planète. C’est pourquoi nous sommes également présents au sein de la FIFpro, le syndicat international des footballeurs, que nous, Français, avons porté, en 1965, sur les fonts baptismaux.
Et l’UNFP reste en première ligne quand il s’agit de réformer le système des transferts, par exemple, ou pour faire comprendre aux dirigeants du monde entier – via les accords Fifa/FIFPro signés en novembre 2006 – que plus rien, aujourd’hui, ne pourrait se décider sans les joueurs. Les premiers et principaux acteurs du football.

 

Jacques Bertrand

Jacques Bertand, cofondateur de l’UNFP

Nous avons le droit et le temps pour nous…

 

Mais, à l’instar de la société, le football a changé. Il y a longtemps déjà qu’à l’UNFP, nous avions compris l’impétueuse nécessité d’internationaliser notre démarche, de rassembler autour d’idées fortes et directrices, de défendre, à Paris comme à Santiago ou à Yaoundé, les valeurs universelles de notre sport et les intérêts légitimes de tous les footballeurs professionnels de la planète. C’est pourquoi nous sommes également présents au sein de la FIFpro, le syndicat international des footballeurs, que nous, Français, avons porté, en 1965, sur les fonts baptismaux.
Et l’UNFP reste en première ligne quand il s’agit de réformer le système des transferts, par exemple, ou pour faire comprendre aux dirigeants du monde entier – via les accords Fifa/FIFPro signés en novembre 2006 – que plus rien, aujourd’hui, ne pourrait se décider sans les joueurs. Les premiers et principaux acteurs du football.