Comme à la maison…

Posté le 14.11.2017 à 16h42

Ce n’est pas seulement dû au fait que Franck Signorino, l’un de nos quatre nouveaux Délégués engagement sociétal, a joué à Reims pendant quatre ans, connaissant les joies d’une montée en Ligue 1, où parce que c’est dans l’Est de la France – au FC Metz pour être plus précis – que ces trois-là sont nés au football professionnel, mais notre trio de « Nord-Est-Trotter », Sylvain Kastendeuch, coprésident de l’UNFP, et David Terrier, vice-président de notre syndicat, accompagnant le « bleu », s’est réellement senti chez lui en terre rémoise, ce mardi après-midi, comme d’ailleurs le matin même en pays lensois, qui est dans le Nord, comme chacun sait…

 

 

Mais entre l’accueil que leur ont réservé les entraîneurs et leurs staffs, comme le remake de la réunion tenue la veille à Valenciennes, les discussions en bonne intelligence avec les dirigeants, les conditions dans lesquelles ils ont pu s’exprimer, que ce soit au coeur d’un vestiaire ou dans un amphithéâtre fonctionnel et adapté, sans oublier les 100% d’adhésion à Lens comme à Reims – et aussi comme à… Valenciennes -, nos représentants ont vécu les deux étapes du jour comme un rêve éveillé.

Deux visites, une nouvelle fois, à marquer d’une pierre blanche, qui, comme les feuilles mortes d’un poète disparu, se ramassent cette saison à la pelle lors d’une tournée des clubs, qui restera certainement comme un tournant – tant dans la forme que dans le fond, avec la présentation du nouveau projet politique porté par notre syndicat – lorsqu’il faudra écrire les plus belles pages d’un exercice pourtant né, par hasard ou presque, dans les années 80. Le jour où Philippe Piat s’en était allé sur les routes de France, maillots de foot sous le bras et appareil photo en bandoulière, pour « shooter » tous les joueurs professionnels de l’Hexagone et offrir aux adolescents d’alors le premier album Panini…

« Je me souviens très bien m’être dit en passant d’un club à l’autre, a confessé à maintes reprises Philippe Piat, coprésident de l’UNFP, qu’aller ainsi à la rencontre des joueurs, au moins une fois par an – nous n’étions pas aussi organisés et surtout pas aussi nombreux qu’aujourd’hui… Trois ou quatre à peine alors, contre une cinquantaine désormais !  -, était le moyen le plus efficace d’expliquer aux joueurs nos choix politiques, de témoigner de nos actions, mais aussi d’écouter les doléances et les inquiétudes des joueurs, collectivement ou individuellement, d’encourager les adhésions, etc.

« C’est, au-delà de la constance et de la justesse de nos engagements, cette proximité, cette connaissance de nos adhérents qui ont fait, j’en suis persuadé et je partage ce sentiment avec l’ensemble de nos élus et de nos collaborateurs, le succès de l’UNFP, le fait que les joueurs se reconnaissent en nous et nous renouvellent leur confiance d’une saison à l’autre, d’une génération à l’autre. »

 

 

« La tournée d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle que nous avons créée alors, mais l’esprit reste le même, et ce rendez-vous s’inscrit, toujours un peu plus chaque saison, dans l’ADN de l’UNFP et de ses salariés… »