« L’UNFP FC : les meilleures conditions possibles pour rebondir », Stéphane Tritz

Posté le 04.08.2018 à 09h13

Stéphane Tritz, défenseur latéral de 31 ans, sort de trois saisons au Preussen Munster en Troisième division allemande. De retour en France, il revient sur ses retrouvailles avec sa ville natale, Strasbourg, sa formation réalisée au Racing, son avis sur le championnat allemand et l’évolution de l’UNFP FC.

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« Comment vis-tu le fait de retrouver Strasbourg, ce samedi pour le dernier match de l’UNFP FC?

C’est quelque chose que j’attendais… Je suis parti de Strasbourg quand j’avais 20 ans, j’y ai fait toute ma formation, des benjamins à l’équipe première en Ligue 1. Entre temps, je suis passé par le National et la Ligue 2. Je n’ai jamais eu l’occasion de rejouer contre mon club formateur. Même si ça sera un match amical, ça sera tout de même sympa.

Pour toi, ça serait un rêve de porter à nouveau les couleurs strasbourgeoises?

Oui, forcément, c’est la chose qui m’a manqué puisque j’ai fait toute ma formation dans ce club. J’ai passé une année avec les pros et j’ai dû faire une dizaine de banc à l’époque, mais je n’ai jamais eu l’occasion de disputer un match officiel, même si j’avais fait la préparation estivale avec le groupe. Alors bien sûr que ça serait un petit rêve de porter ce maillot.

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Tu as joué trois ans en Allemagne, quel est ton avis sur ce championnat?

La Bundesliga est comme le championnat anglais, l’Allemagne est un pays qui a la culture du football. Il y a du monde dans les stades, ils sont flambant neufs. Les installations de tous les clubs sont très professionnelles. Ils ne laissent rien au hasard, et c’est un championnat intense, il y a des buts comme s’il en pleuvait.

Le manque de grandes stars internationales est dû surtout au modèle économique souhaité par les clubs. Après l’Allemagne, quand on ne connaît pas, je veux bien croire que cela fait un peu moins rêver. Lorsque j’en parle autour de moi, les gens me disent : «  Ça a l’air attractif, mais la langue, c’est compliqué ». C’est peut-être un frein, mais lorsque l’on met cela de côté il y a tout pour prendre énormément de plaisir.

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Tu as déjà participé à l’UNFP il y a 5 ans, vois-tu une évolution dans ce stage ?

On sent qu’il y a une réelle évolution depuis ma dernière participation. Que ce soit au niveau des installations, du staff technique, du staff médical, de la visibilité grâce aux matches, le stage en Angleterre, la présence d’un préparateur mental, l’analyse vidéo des rencontres, nous sommes vraiment placés dans les meilleures conditions possibles pour nous préparer et rebondir.

A Lisses, l’hôtel est top, il y a tout pour la récupération, la balnéo, on est mieux que dans beaucoup de clubs de Ligue 2 que j’ai côtoyés. Il y a tout pour être prêt lorsqu’un club fera appel à nous et d’ailleurs, à titre personnel, l’objectif est atteint, je me sens prêt physiquement pour tenir 90 minutes au plus haut niveau. »

 

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