Guillaume Borne, indemnisé par ESA

Posté le 27.01.2017 à 09h36

Bob Senoussi, responsable commercial d’Europ Sports Assur, a remis ce jeudi à Guillaume Borne, son indemnité liée à la perte de sa licence. Le défenseur a arrêté sa carrière à 27 ans, un soir de mai 2015, à la suite d’un choc violent entraînant pas moins de neuf fractures sur son visage.

Promis à un brillant avenir dans le football, Guillaume débute sur des chapeaux de roues. Formé au Stade Rennais, il foule les pelouses de Ligue 1 pour la première fois en 2006. La même année, il est sélectionné en équipe de France U19. En 2007, il est titulaire à Hambourg lors d’un match de Coupe d’Europe. Sa carrière bascule alors à la trentième minute du match. Il commet une erreur de relance que ne lui pardonnera pas son entraîneur de l’époque, Pierre Dréossi, qui le lui fait savoir à la pause. Guillaume encaisse, mais ne peut pas oublier les mots du coach, qui résonnent comme un désaveu. Il les traîne depuis comme un boulet, d’autant qu’ils marquent le début de sa descente aux enfers.

Il est prêté à Brest la saison suivante, passe deux saisons à Boulogne, une autre à Beauvais. Et puis vient le temps du chômage, de l’incertitude. Une période qu’il vit assez mal, jusqu’à connaître la  dépression. Il s’interroge sur la suite à donner à sa carrière et retourne s’installer en Bretagne avec sa famille. Le football professionnel lui semble désormais bien loin.

Un coup de fil de Michel Sorin, alors entraîneur de Vitré et ancien adjoint de Pierre Dréossi au Stade Rennais, vient lui redonner la place qu’il semblait avoir perdue. Il se reconstruit petit à petit dans le football amateur et passera trois années à Vitré. Sous contrat fédéral, il en profite en parallèle pour réfléchir à l’après-football. Il reprend des études, affine son projet de création d’entreprise.

Sa carrière s’achèvera brutalement le 8 mai 2015. Lors d’un duel, un choc terrible le laisse KO avec neuf fractures au visage. Heureusement, Guillaume, dès son plus jeune âge, avait compris l’importance d’être assuré, quand son corps est un outil de travail. A Vitré, il continuait à être assuré par Europ Sports Assur…

« Au début de ma carrière, c’est sa mère qui s’occupait de mon adhésion à l’UNFP et de mon assurance. Et puis, j’ai pris l’habitude le faire automatiquement chaque saison. S’assurer est essentiel. Mon meilleur ami, Fabien Lemoine, a perdu un rein sur le terrain. Ce sont des événements qui peuvent arriver à tout le monde et qui te font réfléchir. Les jeunes footballeurs sont parfois dans leur monde et heureusement que l’UNFP, grâce aux multiples réunions organisées avec les stagiaires ou les pros, les sensibilise sans cesse. »

Aujourd’hui, il entend faire profiter les jeunes de son expérience, et a lancé son activité d’accompagnement pour les sportifs de haut niveau (conseil en image, en réseaux sociaux, en media training, en gestion financière, service de conciergerie).

(Crédits photos : Le journal de Vitré)