Merci Monsieur Giroud !

Posté le 15.07.2024 à 20h17

Le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France, Olivier Giroud, 137 sélections (le troisième meilleur total, juste derrière Hugo Lloris et Lilian Thuram) et 57 buts au compteur, a annoncé mettre un terme à sa carrière internationale, six ans, jour pour jour, après avoir remporté la Coupe du monde en Russie. Toute l’équipe de l’UNFP lui dit simplement « Merci ! »

C’est un monstre qui quitte ainsi les Bleus et n’en déplaise à certains, il ira désormais s’asseoir à la table des plus grands, ceux qui ont marqué l’équipe de France de leur empreinte.

 

 

 

Sacrée carrière que celle du natif de Chambéry, qui, à 37 ans, n’a pas encore fini de faire trembler les défenses et les filets adverses puisque le voilà à l’orée d’une nouvelle aventure, puisqu’il va retrouver son capitaine chez les Bleus, Hugo Lloris, au Los Angeles FC, son huitième et certainement dernier club (Grenoble, Istres, Tours, Montpellier, Arsenal, Chelsea, Milan AC).

S’il a toujours dû se battre pour qu’on lui reconnaisse, en France, son talent, ses qualités, son statut, il a, en revanche, toujours été considéré à son juste niveau à l’étranger, en Angleterre évidemment, ou sous le maillot d’Arsenal et de Chelsea, il s’est construit un palmarès hors norme, lui qui avait été sacré champion de France en 2012 avec Montpellier…

 

Olivier Giroud, c’est également un homme engagé, décidé à s’investir pour aider les aider les autres, donnant de sa personne et de son temps pour défendre telle ou telle cause, pour porter tel ou tel message comme il n’a jamais manqué de le faire lorsque l’UNFP l’a sollicité.

En 2012, nous lui avions consacré une longue interview dans notre magazine Profession Footballeur et nous avions profité pour lui demander de nous parler de l’UNFP. Voilà, il y a 12 ans, ce qu’Olivier Giroud disait de notre syndicat…

 

« L’UNFP ? Une évidence… »

« J’ai adhéré à l’UNFP dès mon premier contrat professionnel. Pour moi, ça a été une évidence. C’était logique. Je pense que les footballeurs français ont la chance d’être soutenus, défendus, conseillés par un syndicat puissant, qui est non seulement entendu, mais écouté.

L’influence de l’UNFP est réelle, et elle est renforcée par le nombre, toujours plus nombreux, de ses adhérents. Cette influence est une force, pour nous les acteurs, et je suis persuadé que les joueurs – comme les dirigeants, d’ailleurs ! – l’ont bien compris.

L’adhésion est également pour moi un acte solidaire. Il ne faut jamais oublier la fragilité de nos situations, de nos carrières. Il ne faut pas perdre de vue que tout peut basculer du jour au lendemain. Un joueur sans club reste un footballeur professionnel, et nous nous devons, à travers l’UNFP, de l’aider, de le soutenir. »