Les joueurs de Pau sensibilisés aux règles anti-dopage
Posté le 23.01.2025 à 15h03Steven Pinto-Borges, délégué régional de l’UNFP, était présent ce mardi au centre d’entraînement du Pau FC, pour une réunion d’information et de sensibilisation sur les règles anti-dopage avec les joueurs du groupe professionnel.
Et pour cette première intervention de l’année 2025 sur cette problématique, l’intégralité de l’effectif était présent pour une réunion de 30 minutes, visant à informer et sensibiliser les joueurs sur les principales règles à retenir concernant la sensible question du dopage.
Depuis la saison 2023/2024, la LFP et la FFF ont inscrit dans la réglementation des compétitions l’obligation de suivre, pour l’ensemble des joueurs professionnels, des joueuses, mais aussi des jeunes dans les centres de formation, une sensibilisation sur les règles anti-dopage. Cette intervention, qui revêt un caractère officiel avec un émargement des joueurs centralisé par les instances dirigeantes, doit être réalisée par des éducateurs anti-dopage certifiés par l’AFLD, l’Agence Française de Lutte contre le Dopage.
« Nous sommes huit au sein de l’UNFP à voir obtenu cette certification (Cédric Cambon, Malik Couturier, Juliano Khakan, Vincent Muratori, Laurent Pionnier, Franck Signorino et moi-même), précise Steven Pinto-Borges, ce qui nous permet donc d’intervenir à la demande des clubs, pour former les joueurs aux bonnes pratiques et règles essentielles à respecter. »
« Les joueurs ont été particulièrement à l’écoute, avec un support de présentation réalisé par nos équipes, et de nombreux exemples concrets pour illustrer certaines règles. De nombreuses questions ont été notamment posées sur les compléments alimentaires, qui ne se trouvent pas sur la liste des produits interdits, mais dont certains ingrédients peuvent contenir des substances interdites, qui peuvent conduire à un résultat positif lors d’un contrôle anti-dopage; des cas malheureusement subis par un certain nombre de joueurs ces dernières années. »
« Nous avons également insisté notre propos sur les dangers de l’auto-médication, notamment quand le joueur est chez lui, mais aussi sur la responsabilité objective qui incombe au joueur, qui signifie que chaque sportif est responsable de ce qui se trouve dans son corps, et donc de ce que l’on peut détecter lors d’un contrôle antidopage, peu importe qui lui a conseillé ou prescrit tel ou tel produit », conclut Steven.
