«Pour les Qataris, j’étais un esclave!»

Posté le 17.04.2013 à 10h42

Abdeslam Ouaddou ne décolère pas. Il parle vite, sans même reprendre son souffle, au bout de longues phrases, qui expriment cette blessure toujours ouverte sur sa dignité d’homme.

« Les Qataris se croient tout permis, parce qu’ils pensent que l’argent achète tout, les immeubles comme les actions, les belles voitures comme les hommes. Pour eux, je n’étais rien d’autre qu’un esclave… »

Esclave. Le mot reviendra souvent, démarche cathartique ou volonté de résilience ? L’homme tente de se reconstruire alors que le footballeur, s’il n’oublie rien, espère toujours, lui, connaître de nouvelles aventures.

« Personne, même pas eux, ne me volera ma vie ! »

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