USO féminines: y a plus qu’à…
Posté le 31.05.2024 à 16h17Il n’a jamais été dans les habitudes de l’UNFP de penser qu’un communiqué – « Le même métier… », publié le 25 mai dernier urlz.fr/qOTc – suffit à remplir la mission qui est la nôtre.
« Il était impossible, assure Fabien Safanjon, vice-président de notre syndicat, de regarder mourir sans réagir la section féminine de l’US Orléans, d’abandonner les joueuses à leur triste sort sans tenter l’impossible, d’autant que nous avons, depuis quelques années, fait une priorité du football au féminin, de son développement en France, de sa professionnalisation à tous les niveaux.
« Nous avons donc décidé d’agir et, preuve qu’il est possible de fédérer l’ensemble des parties prenantes du football français pour une juste cause, au-delà des querelles partisanes et d’un dialogue social à l’abandon, nous avons eu la satisfaction de travailler en totale concertation, depuis plusieurs jours, avec la Ligue Féminine de Football Professionnel, déjà active alors qu’elle n’ouvrira ses portes que le 1er juillet prochain. C’est ainsi avec Paul-Hervé Douillard, son directeur général, que je me suis rendu à Orléans, ce vendredi, alors que Jean-Michel Aulas, le président de la LFFP, a participé à distance à l’ensemble des réunions que nous avons tenues.
« Au terme d’une journée forte en émotions, notamment à entendre le désarroi des joueuses, il nous apparaît qu’une solution existe, qu’un dossier, solide, respectueux et même ambitieux, a été constitué et qu’il appartient désormais aux instances locale, départementale et régionale de se saisir du projet avant de le valider et de témoigner ainsi de leur volonté de sauver la section féminine de l’USO.
« Tous les acteurs que nous avons pu rencontrer l’espèrent, y croient même. Comme évidemment la FFF, la LFFP, l’UNFP et les joueuses ! »
UNFP