Un train d’enfer pour la tournée des clubs féminins
Posté le 12.09.2024 à 14h37Après avoir rencontré les joueuses de Dijon, Saint-Étienne, Guingamp et Fleury, le département féminin de l’UNFP poursuit les visites des clubs féminins de l’élite et de Seconde Ligue sur un train d’enfer, et dans les quatre coins de l’Hexagone.
Cinq nouvelles étapes de cette tournée ont été cochées par notre équipe, qui est intervenue auprès des joueuses de Marseille, de Montpellier, de Nantes, de Strasbourg et de Reims.
Une équipe renforcée par l’arrivée d’Élise Legrout en tant que déléguée régionale, qui s’occupera des clubs du Nord. Elise a intégré l’UNFP il y a quelques jours, après avoir définitivement raccroché les crampons après une dernière saison à Saint-Étienne.
Comme lors des précédentes interventions, l’objectif était essentiellement de faire le point sur l’avancée des négociations de l’accord collectif, alors que le début des championnat se profile ce week-end, de rappeler l’importance cruciale du soutien des joueuses dans ce processus, mais aussi de présenter l’UNFP, son rôle et sa place dans l’écosystème du football, les services personnalisés proposés par l’UNFP, qu’ils soient d’ordre juridique, social, sociétal, de prévention et de protection.
Il a été aussi question de formation et de reconversion avec l’intervention de notre conseillère en formation, Sophie Istillart, venue sensibiliser les joueuses sur l’importance de la formation/reconversion, qui peut être abordée tout en poursuivant sa carrière. La multitude de secteurs d’activité proposée par ESR et sa maîtrise des enseignements à distance via Internet offrent aux joueuses de nombreux choix et de la variété….
Enfin, Laurent Pionnier, référent AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage), a aussi profité ce temps avec les joueuses pour les sensibiliser sur les bonnes pratiques et règles essentielles à respecter sur l’anti-dopage.
Il a illustré son propos notamment sur les compléments alimentaires, qui ne se trouvent pas sur la liste des produits interdits, mais dont certains ingrédients peuvent contenir des substances interdites, qui peuvent conduire à un résultat positif lors d’un contrôle anti-dopage
Il a également insisté sur les dangers de l’auto-médication, notamment quand la joueuse est chez elle, et enfin sur la responsabilité objective qui lui incombe, qui signifie que chaque sportif est responsable de ce qui se trouve dans son corps, et donc de ce que l’on peut détecter lors d’un contrôle antidopage, peu importe qui lui a conseillé ou prescrit tel ou tel produit.